lundi 31 mars 2008

Rendre à César ce qui ...

Faisons œuvre de justice et saluons Bénédicte, auteur des photos des deux derniers articles.
Pour accéder à son site et à ses photos de maître, le petit lien est sur la gauche.
La pauvre s'est sentie dépossédée, je lui présente le plus platement et le plus humblement mes excuses publiques.
La prochaine fois que je posterai ses photos, je ne manquerai de mentionner:
**Copyright to Béno**

mardi 25 mars 2008

Walking






"Walking will help us to digest" said Béno. And we went to the war memorial park. I actually felt like throwing up after one hour walking in the wind. Thanks Béno!!

Easter meal





Easter lunch at Béno's place with (a few of) her roomates: Léa, Obie and Barbara. Louise was with us too.
Starter: Lebanon and France. Hoummous, Manaich, Creamy aspergus salmon
Main dish: Bengalish vegetables and chees rice (with chili that Beno experienced). A kind of lens soup as well
Desserts: German easter cake called agnus dei and a roulé au nutella.
AND chocolate eggs of course, and ferrero rocher
YUMMI!!

mercredi 19 mars 2008

Le mystère de la poubelle volante

Le mercredi à Coniston Road, on sort les poubelles. Chacun y va de sa poubelle verte, marron (déchets de jardin), de sa boîte noire et de la bleue (papiers, plastique et verre). Le trottoir devient un ardu gymkhana, le soleil brille, les poubelles aussi ont le droit d'en profiter.
Mercredi dernier, un vent terrifiant a sévi tout le jour. Et le soir, devant le 83 Coniston Road, plus de boîte noire (les papiers), derrière le 83 Coniston Road où donne la porte du jardin, plus de poubelle. Mais où diable sont-elles allées ? Un rapide tour du voisinage ne porte aucun fruit. Robin prend alors une boîte noire chez un voisin qui semblait en avoir deux. Reste la grande poubelle. Introuvable.
Ni une ni deux, j'appelle la mairie et m'inscris sur la liste d'attente des nouvelles poubelles (sisi, ça existe). Il va falloir se résigner et vivre quatre semaines avec des sacs puants devant la maison. Notre cher égoïste Hugo refuse de s'y plier et choisit délibérément de placer ses détritus dans la poubelle marron, d'ordinaire réservée aux garden waste. Hugo n'a que faire du tri, il nous a déjà dit que pour lui, des personnes été payées pour trier à sa place dans les déchetteries (les gens comme ça, ça existe. Le fait que ça existe dans ma maison est en revanche un vrai problème).
Les jours passent, une vie sans la poubelle se reconstruit. Je la cherche régulièrement, comme ce vendredi fleuri où, une bouteille de vin et un pot de coriandre fraîche à la main, je flânais dans l'impasse parallèle quand sortit un Anglais surpris : "Are you lost?" "I've lost my bin" répondis-je.
Hier soir, le scénario du mercredi revenant, je partis bravant le froid dans la rue, distribuer à chaque poubelle un de nos sacs puants.
Et ce matin que vis-je devant la porte du jardin ?
Notre poubelle !! Elle est revenue ! Elle a compris que nous l'acceptions telle qu'elle était, avec ses toiles d'araignées et ses odeurs. Ma qué bella ! Mon toit est le tien, tu as bien fait de revenir. Main dans la main, nous bâtirons notre histoire.

mercredi 12 mars 2008

Le mémoire

Je m'étais dit dans un élan de désespoir qu'il fallait changer de sujet, que travailler sur une mise en scène indienne à partir de 4 photos en noir et blanc et 8 articles de journaux, ça ne suffisait pas.
Je m'étais dit, dans cet élan de désespoir, que je ne travaillerais plus que sur la création de La Folle de Chaillot par Jouvet
Dans cet élan de désespoir, à Beyrouth, mon père: "essaye de trouver l'adresse du metteur en scène indien
-Papa, tu comprends vraiment rien, j'ai déjà tapé mille fois son nom dans Google, je ne trouve rien, rien, RIEN. Pas de livres sur elle, d'elle, pas d'adresse. Niet. Le néant. Le gouffre abyssal de l'ignorance, rhâ (geste tragique pour replacer mon voile grec sur mon épaule, et m'en retourner d'un pas grave sur mes cothurnes)
-Réessaye toujours
-Mais on n'a pas Internet ici
-Va chez oncle Albert
Oncle Albert. Mais oui. Le frère de ma grand mère. Qui habite à 31 secondes. Alors je tente. Chez Oncle Albert, ma cousine Aline, et son amie de New-York. Je retape le nom du metteur en scène, je ne trouve rien. Evident. Elan de désespoir, à nouveau. Puis on discute, avec l'amie de New York, et pendant ce temps, d'un air machinal et tragique - toujours - je fais défiler les pages avec la mollette bruyante de la souris. Scrounch scrounch qu'elle fait, la souris, quand je fais glisser les pages. Et on discute.
Je suis las
Je suis triste
Et soudain.
Le nom de ma metteur en scène suivi de @yahoo.fr
Glps.
Serait-ce son adresse ?
Impossible, la page Web date de 2001, elle a eu le temps de changer entre temps.
Je tente le tout pour le tout, je lui écris. J'écris également au Festival d'Avignon, qui sait, ils pourraient avoir conservé son adresse, depuis 1995...
24h plus tard, une réponse. Pas du festival d'Avignon. De l'Inde. Sourire, illumination, je quitte mes cothurnes.
C'est mon Indienne qui a une vidéo de son spectacle et des articles, qui me dit qu'elle va tout transférer sur un cd et me l'envoyer. Que je n'ai rien à payer, qu'elle est ravie que je travaille sur son adaptation de la pièce. Mentalité anglo-saxonne du "Dear Maria" et de la promptitude à répondre.
Je ne savais pas que neuf longues et douloureuses semaines d'attente, de tractations, et de rebondissements retarderaient l'acheminement de ce colis, paralysant mon travail de mémoire.
Et vendredi, le colis est arrivé. Voilà.
Une foule d'informations nouvelles. Mes amis, j'ai 70 pages de matière en puissance et je dois en écrire 40 maximum. Il faut couper, sacrifier, amputer.
Souffrir, et repartir sur mes cothurnes, drapée dans mon voile tragique. Dignement.

dimanche 9 mars 2008

String orchestra - part II


Le célèbre concerto de Bach !
Hum, la première fois que j'ai été à l'orchestre, on l'a (ils l'ont) déchiffré. Puis il y a eu 2 répétitions. Puis le concert est venu.
Dans la vie il y a les forts. Et les autres.
***Alea jacta est***
(il y a, ancrée au fond de moi, cette certitude d'une vocation ratée . J'avais dès le début exprimé le désir de jouer de l'accordéon, et non du violon.
Après l'agreg, sur mon papier, il est écrit:
-faire du théâtre, beaucoup
-partir en Inde aider les gens, y rencontrer Neelam Mansingh Chowdhry
-apprendre -enfin- l'accordéon
-vivre)

String orchestra


Dédicace à ceux qui ont entendu parler de mes (més)aventures à l'orchestre à cordes de Warwick...
Extrait du concert. Saurez-vous trouver où je suis...?
(Sérénade pour orchestre à cordes en mi mineur, d'Elgar le romantique)

jeudi 6 mars 2008

He




... et lux facta est...

Irish seaside





Lovers by the Irish coast...

mercredi 5 mars 2008

Amazing Ireland...





Divers

Dublin city






A few pictures of Dublin's streets...

Dublin trip!





More than one week without any news... Sorry! What have I done all this time? A little trip to Dublin, not a very beautiful city but full of nice statues. As you can see, a James Joyce's Dubliner, Molly Malone (the heroin of a folk song), Oscar Wilde the dandy, and Gabrielle.