samedi 26 avril 2008
Jour 4 - Anstruther
Au milieu de nulle part en Ecosse, il y a ce port - qui fournit le meilleur fish and chips du... du... monde. Oui. Et il y a des glaces faites maison aussi, parce que dans le Nord on a souvent besoin de se rafraichir. La glace à la crème brûlée était ma foi bien bonne. Il y a aussi un collège dont les élèves habitent chacun une ferme isolée pour laquelle on a bien voulu placer un arrêt de bus. Leurs maisons sont faces à la mer du Nord, loin, loin de la vie. Mais le bus passe.
Grimpons
lundi 21 avril 2008
Jour 3 - Edinburgh
Le jour se lève sur Saint-Andrews. Il fait beau. Après avoir feuilleté le guide de la Grande-Bretagne, MG et moi pensons que l'idéal reste ... la VILLE, THE one, Edinburgh. Le périple recommence. Je la laisse et vais prendre mon bus, 1h45 de prés verts où gambadent joyeusement les moutons (un jour ils seront transformés en haggis). Edinburgh... la fascinante. Le centre ville se parcourt facilement à pied, entre la vieille et la nouvelle ville. Tous les chemins montent au château, je les parcoure, fascinée par les vues que l'on trouve à mesure que l'on s'élève. Promettez-moi si vous y aller de vous arrêter à Chocolate Soup, un café (enfin, un café de chocolat, conceptuel) qui fait du chocolat chaud au... chocolat blanc !
La montagne d'Edinburgh nous protège par derrière, on l'aperçoit à chaque ruelle que l'on croise.
Je m'attendais à une grosse ville, capitale sans charme. C'est tout le contraire, elle semble faite pour les amoureux, sortie des contes de fée. Le vent me fouette un peu le visage, mais il ne fait pas froid. Je souris seule en marchant, je suis heureuse.
samedi 19 avril 2008
Jour 2 - Saint Andrews
Petite ville universitaire, golfesque, et seasidesque, j'ai nommé Saint-Andrews - un de mes choix de l'année dernière qui m'est lamentablement passé sous le nez. Dans la ville il y a:
-des étudiants
-une cathédrale en ruine
-un cimetière autour de la cathédrale en ruine avec de très très vieux morts
-un château en ruine
-Marie-Gabrielle et sa résidence hôtelière (ah bin oui, c'est quand même sympa de vivre dans un hôtel après tout...)
-un (minus) Tesco
-des boutiques de cachemire (beaucoup)
-des golfs
-des hôtels de luxe
-la bus station
Il y a Victoria Café où venait boire un coup prince William avec ses amis, il y a le vent du Nord, et les superstitions du Nord (ne pas marcher sur telle dalle de telle rue sinon le malheur vous suivra toute votre vie à moins que d'aller expier votre crime en nageant le 5 mai [j'ai marché dessus, évidemment]).
Saint-Andrews, c'est joli comme tout, c'est humain, c'est un peu une bulle, mais c'est pas grave, on peut en sortir avec les bus.
Soirée... je goûte le haggis, purée de pommes de terre, purée de swede. Le haggis, je vous dirai ce que c'est, mais pas avant que vous n'ayez goûté. C'est MG qui s'occupe de me révéler la chose, mais c'était bon quand même must I confess.
Voyage en Ecosse - Jour 1
Mon cours avec Harry s'achève, il est 18h. On range les affaires, on lavera les assiettes pleines de miettes de biscuits dans 4 jours, tant pis. Le sac est prêt, chaussures. La maman de Harry attend dehors en voiture, elle m'emmène gentiment. C'est partiiiiiiiiiiiiii pour le Grand Périple !!
Arrivée à Cannon Park pour prendre le Megabus. Il est 18h35.
...
Les paysages défilent, la vie, aussi.
Coucher de soleil sur les prés anglais - si verts.
21h--> Londres. J'ai faim. 21h30, Nic arrive enfin à me retrouver. Buffet de pizzas et de pâtes. 6000 calories. Qu'importe me dis-je, il faut bien tenir tout mon trajet de car ?
22h40, Nic rentre chez lui. Il me reste 1h05 à errer dans les couloirs de la gare routière, j'en profite pour appeler Matthieu d'une salle d'attente qui pue la pisse et où dorment deux ou trois clochards.
23h45, je monte dans le Megabus direction Dundee. Je vais au 2° étage du bus, et par miracle, trouve deux sièges libres, je vais peut-être pouvoir dormir, songe-je. Innocente ! Hahaha. Devant moi, une grosse Russe, sur deux sièges, qui parle à son gros Russe de mari, devant elle, 2 sièges aussi. Un type arrive et lui demande s'il peut se mettre à côté de lui, c'est qu'il a besoin d'être tout devant. Le gros Russe ment effrontément : "I'm waiting a friend", avec un moche accent. Alors le jeune vient se mettre à côté de moi; avant de trouver une autre place devant. A nouveau je suis tranquille. Mille et uns événements plus tard, le Russe a compris que le car était plein et a fini par s'asseoir près de sa femme. Le car démarre. Des gros punks rigolent jusqu'à 3h30 du matin. Allô maman bobo. Dormiiiiiiir.
Je dors 2h. A mon réveil, une lumière magnifique sur des paysages non moins splendides. Tout le monde dort, je cueille l'aube. Elle est rose. C'est beau, le Nord.
J'arrive à Dundee, bus à nouveau. Saint Andrews. Il est 11h30 du matin quand je retrouve Marie-Gabrielle. La journée commence. Décalée je le suis, une nuit a passé tout de même, c'est donc le jour 2.
Arrivée à Cannon Park pour prendre le Megabus. Il est 18h35.
...
Les paysages défilent, la vie, aussi.
Coucher de soleil sur les prés anglais - si verts.
21h--> Londres. J'ai faim. 21h30, Nic arrive enfin à me retrouver. Buffet de pizzas et de pâtes. 6000 calories. Qu'importe me dis-je, il faut bien tenir tout mon trajet de car ?
22h40, Nic rentre chez lui. Il me reste 1h05 à errer dans les couloirs de la gare routière, j'en profite pour appeler Matthieu d'une salle d'attente qui pue la pisse et où dorment deux ou trois clochards.
23h45, je monte dans le Megabus direction Dundee. Je vais au 2° étage du bus, et par miracle, trouve deux sièges libres, je vais peut-être pouvoir dormir, songe-je. Innocente ! Hahaha. Devant moi, une grosse Russe, sur deux sièges, qui parle à son gros Russe de mari, devant elle, 2 sièges aussi. Un type arrive et lui demande s'il peut se mettre à côté de lui, c'est qu'il a besoin d'être tout devant. Le gros Russe ment effrontément : "I'm waiting a friend", avec un moche accent. Alors le jeune vient se mettre à côté de moi; avant de trouver une autre place devant. A nouveau je suis tranquille. Mille et uns événements plus tard, le Russe a compris que le car était plein et a fini par s'asseoir près de sa femme. Le car démarre. Des gros punks rigolent jusqu'à 3h30 du matin. Allô maman bobo. Dormiiiiiiir.
Je dors 2h. A mon réveil, une lumière magnifique sur des paysages non moins splendides. Tout le monde dort, je cueille l'aube. Elle est rose. C'est beau, le Nord.
J'arrive à Dundee, bus à nouveau. Saint Andrews. Il est 11h30 du matin quand je retrouve Marie-Gabrielle. La journée commence. Décalée je le suis, une nuit a passé tout de même, c'est donc le jour 2.
mercredi 9 avril 2008
Théâtre
Les journées s'écoulent, monotones. Chaque jour un peu plus de soleil, un peu plus de chaleur, chaque jour un peu plus de mots ajoutés au compte-goutte au mémoire.
Et aujourd'hui, alors que je dresse une comparaison rapide (tout est rapide dans un mémoire si court) entre Ubu Roi et ma Folle de Chaillot, je relis quelques répliques de Jarry, et toute la troupe de l'année dernière, et tout le spectacle de l'année dernière reviennent à mes souvenirs. Effluves envahissantes. J'entends Stéphane crier "ainsi vous jurez de bien tuer le roi ?" pendant que je suis cachée derrière le castelet et que se ferme le rideau de l'acte I; j'entends Marcos dire au père Ubu qu'il empeste "vous ne vous lavez donc jamais ?" "rarement", et Nathalie de crier de par la coulisse "jamais !". Sacré mère Ubu.
Je revois Carine pleurer dans la chapelle pendant qu'Ubu assassine son mari et ses fils, et Bougrelas sentir la nécessité du devoir de vengeance et de mémoire monter en lui. Je me revois découdre la baudouille du père Ub' "d'un terrible coup d'épée".
J'entends les applaudissements, Michel Fédérovitch, la musique de la scène finale.
Le salut, jamais coordonné, mais toujours plein d'émotion.
J'entends William nous dire qu'on a vraiment mal joué là, qu'est ce qui s'est passé ? Et nous féliciter la semaine suivante car la représentation était vibrante et même émouvante.
Et je me dis que je préfère le théâtre à l'agreg.
Et aujourd'hui, alors que je dresse une comparaison rapide (tout est rapide dans un mémoire si court) entre Ubu Roi et ma Folle de Chaillot, je relis quelques répliques de Jarry, et toute la troupe de l'année dernière, et tout le spectacle de l'année dernière reviennent à mes souvenirs. Effluves envahissantes. J'entends Stéphane crier "ainsi vous jurez de bien tuer le roi ?" pendant que je suis cachée derrière le castelet et que se ferme le rideau de l'acte I; j'entends Marcos dire au père Ubu qu'il empeste "vous ne vous lavez donc jamais ?" "rarement", et Nathalie de crier de par la coulisse "jamais !". Sacré mère Ubu.
Je revois Carine pleurer dans la chapelle pendant qu'Ubu assassine son mari et ses fils, et Bougrelas sentir la nécessité du devoir de vengeance et de mémoire monter en lui. Je me revois découdre la baudouille du père Ub' "d'un terrible coup d'épée".
J'entends les applaudissements, Michel Fédérovitch, la musique de la scène finale.
Le salut, jamais coordonné, mais toujours plein d'émotion.
J'entends William nous dire qu'on a vraiment mal joué là, qu'est ce qui s'est passé ? Et nous féliciter la semaine suivante car la représentation était vibrante et même émouvante.
Et je me dis que je préfère le théâtre à l'agreg.
dimanche 6 avril 2008
mercredi 2 avril 2008
mardi 1 avril 2008
Mannequins
London
Inscription à :
Articles (Atom)