mercredi 29 avril 2009

Brioches à tête

Réaction de mon prof devant mes brioches après façonnage :
"ohlala, la tête de tes brioches là, à COUP SUR, elle tombe sur le côté à la cuisson, il faut enfoncer la tête au niveau du reste de la pâte"
"mais... mais..."

Sortie du four :
"bin msieur, vous avez vu là mes brioches ?"
"nan mais c'est un coup de bol"

Pffffffffffffffffff.
M'en fous, je m'auto décrète reine de la brioche.

Brioches de Pâques



Pour Pâques, j'ai préparé (avec soin et amour) des brioches au mahlab (amande du merisier, une espèce de poudre d'amandes que ma môman a dans ses placards magiques)

Ce que j'adore avec la viennoiserie, c'est que ça se réussit très bien aussi à la maison. Alors que le pain, c'est tout de suite plus délicat.

La boulange, c'est ludique. J'aime.


dimanche 19 avril 2009

Le voyage


Il y a eu celui au bout du monde.

Et il y a eu cet autre,
Indélébile
au bout de la nuit

Le train est entré en gare. Je n'étais plus très sûr de mon aventure quand j'ai vu la machine. Je l'ai embrassée Molly avec tout ce que j'avais encore de courage dans la carcasse. J'avais de la peine, de la vraie, pour une fois, pour tout le monde, pour moi, pour elle, pour tous les hommes.
C'est peut-être ça qu'on cherche à travers la vie, rien que cela, le plus grande chagrin possible pour devenir soi-même avant de mourir.
Des années ont passé depuis ce départ et puis des années encore... J'ai écrit souvent à Detroit et puis ailleurs à toutes les adresses dont je me souvenais et où l'on pouvait la connaître, la suivre Molly. Jamais je n'ai eu de réponse.
La maison est fermée à présent. C'est tout ce que j'ai pu savoir. Bonne, admirable Molly, je veux si elle peut encore me lire, d'un endroit que je ne connais pas, qu'elle sache bien que je n'ai pas changé pour elle, que je l'aime encore et toujours, à ma manière, qu'elle peut venir ici quand elle voudra partager mon pain et ma furtive destinée. Si elle n'est plus belle, eh bien tant pis ! Nous nous arrangerons ! J'ai gardé tant de beauté d'elle en moi, si vivace, si chaude que j'en ai bien pour tous les deux et pour au moins vingt ans encore, le temps d'en finir.
Pour la quitter il m'a fallu certes bien de la folie et d'une sale et froide espèce. Tout de même, j'ai défendu mon âme jusqu'à présent et si la mort, demain, venait me prendre, je ne serais, j'en suis certain, jamais tout à fait aussi froid, vilain, aussi lourd que les autres, tant de gentillesse et de rêve Molly m'a fait cadeau dans le cours de ces quelques mois d'Amérique.

jeudi 16 avril 2009

Brain stimulation

C'est le mois d'avril, les bourgeons refleurissent, les oiseaux de 4h du matin sont revenus, la température est remontée. Spring came with smiles on its way...
C'est le mois d'avril, les camarades agrégatifs ressortent de leur tanière et pof, on les revoit. Eux aussi refleurissent, revivent, s'apprêtent à quitter les sentiers universitaires pour aller convaincre des bandes de jeunes démotivées que la littérature c'est biiiiiiiiiiiiiien, et c'est beauuuuuuuuuuuuuuu

Je disais donc, tout refleurit.
Et aujourd'hui, ô surprise, mon langage lui-même a porté des petites fleurs.
Je me voyais tristement devenir une boularde vulgaire. Et pof, quelques jolis mots d'autrefois ont bourgeonné sur les sentiers (battus) de la conversation.
L'effet déjeuner avec Florence, sans doute.

Brain stimoulèycheun, I told you

mercredi 1 avril 2009

Memories of England




Pour la première fois aujourd'hui, j'ai été nostalgique de l'Angleterre
parce qu'il faisait doux et que la lumière dans le ciel ressemblait à celle de là bas.

je me suis souvenue de la campagne du West Midlands, de ma petite rue de Coventry, de l'arbre de la route de Kenilworth, quand on y allait par les champs, derrière la fac.
C'était bien


On n'avait rien à envier à Londres finalement, même si certaines vues valaient d'être vues, par un matin brumeux, en marchant entre Waterloo et la National Gallery...


En ce moment j'ai envie de parler anglais, d'entendre anglais, d'être en mode anglais.
De suivre un peu le so British way of living