lundi 30 novembre 2009

Slava snoshow



Images d'un spectacle merveilleux
où la poésie du clown l'emporte
où on ne craint pas le retour en enfance,
au milieu des bulles, de la neige, et des tempêtes de sable.

Entre spontanéité et technique
Un moment de lâcher prise.
Emouvant, transportant.

vendredi 27 novembre 2009

http://www.deezer.com/listen-1117112

Ecoutez donc ça
En ce moment, c'est différent.

C'est comme la vie puissance 10.
Quelque chose qui se passe. L'accélérateur sur la route du bonheur.

J'ai retrouvé tant de choses que j'avais perdues.
La fougue, la joie quotidienne, l'audace,
oui l'audace

Évidemment au milieu de tout ça, le roi
l'unique,
le seul

celui pour lequel je dors si peu, celui pour lequel je cours, je sue, je stresse,
celui pour lequel je m'exalte,

lui

le pain

chaque jour il m'émerveille un peu plus. J'ai parfois du mal à le comprendre, il m'échappe. Il vit.
Il est lisse et doux. Il sent bon. Je le caresse.
Et puis soudain il mue.

Il gonfle il réagit, il devient fort.
je le casse, je le transforme.
je le domine, à nouveau
j'en fais une baguette, un bâtard, une boule, une tresse

et puis je le laisse dans son coin.
il grandit, encore,
je l'envoie au soleil, là-bas dans la bouche magique.

il se colore, il dore, il brille
il éclate, il se transforme

en sortant de là, il craquèle, il brûle, il me coupe les mains tant sa croûte est fine
je le dévore
j'ai gagné.

et toc.

Quelques proverbes entendus dernièrement

"Un clown est libre. Même dans un dé à coudre, un clown est encore libre"
Nicolas, animateur du groupe de clown.

"Il n'y a pas de gars ni de filles ici, il n'y a que des boulangers"
François, mon collègue boulanger

"L'entrain : l'énergie que le sommeil n'apporte pas"
Moi (je cherche à comprendre mon organisme en pleine forme malgré le très peu d'heures de sommeil de ces derniers temps. La clé est là, sans doute. L'entrain.)

moi j'aime bien les phrases bien.
y a dla philosophie dans l'air jvous dis

mardi 24 novembre 2009

Clown - an introduction to



Je me suis dit que je posterai de temps en temps des petites vidéos de clown pour partager un peu...
je continue, ou bien là c'en est trop, je me ridiculise sur la toile ? :)

dimanche 22 novembre 2009

Clown

Je prends des "cours de clown" tous les jeudis.
si l'on peut toutefois dire qu'il s'agisse d'un cours

on dira plutôt une "réunion de clown"
"une clownerie hebdomadaire"
"une bonne poilade"
"une soirée de remise en forme"
"une thérapie par le rire"
"du bonheur concentré"
"une profondeur quand même"

le jeudi soir, c'est tout ça. C'est fort.

tentons d'expliquer.

j'ai longtemps cherché un bon cours de théâtre. Un vrai cours, où l'on pourrait monter une vraie pièce et la jouer avec sérieux et rire sur une scène. Je ne voulais pas de sketches débiles dans une maison des associations municipales.
J'ai trouvé mon bonheur l'année où j'ai joué Ubu Roi au Guichet Montparnasse. On avait joué 2 mois, une expérience de rêve.
Et puis il y a eu l'Angleterre,
Et puis il y a eu la boulange.

Là, la donne a changé.
Pendant un an, j'ai eu des horaires trop changeants pour m'engager pleinement dans un cours. J'étais trop fatiguée pour apprendre un texte, pour lire,
et puis de toute façon, je n'en avais plus envie. Ma vie, c'était le pain. Le pain ma vie.
Et j'en étais heureuse.

Mais il manquait un piquant à ma vie.
J'ai besoin du théâtre.
Toujours.

J'ai cherché à nouveau, j'ai trouvé quelque chose. Mais... ça ne m'a pas convenu. J'y suis restée un mois.

Et puis cette année je me suis dit que j'allais me lancer dans un truc un peu plus fou. Le clown.
Mon ami Jean-François (théâtre 2003-2004) avait déjà franchi le pas. Stéphane d'Ubu Roi m'en avait parlé aussi. Et puis Matthieu m'avait toujours dit que plus tard, ce n'est pas prof le métier qui me convenait, c'était clown. Et puis j'avais déjà écrit sur le clown, sur le clown blanc, l'Auguste. La figure de clown m'a toujours fascinée.

Alors j'ai cherché un cours, et j'ai trouvé.

Le clown, c'est une figure.
Quand on entre dans la salle, on entre dans un monde un peu différent, un monde où tout n'est que bienveillance (Nicolas, le "prof" nous a dit ça dès le premier jour, et ça m'a énormément touchée). Pas de ridicule, pas de méchancetés, on est là. Ici, maintenant, on se livre.
Le moment où l'on enfile le nez rouge dans la coulisse, devant le miroir, est toujours un peu solennel. Puis on se fait un mini check up, comment est-ce que je suis là ? Quel clown est-ce que j'incarne ?

Et hop on arrive sur scène. Seul ou en duo. Pas de texte forcé. Une attitude, une présence.
Le regard du public, à ne jamais perdre surtout. Et puis on se livre. On ne sait pas trop comment, mais on essaye. Une mimique, une autre ? Surtout ne pas réfléchir, mais regarder. Regarder les commissures des lèvres du public chéri. Si elles se lèvent un instant, j'ai trouvé un atout. Un truc qui fait rire. J'essaye de le faire revenir tous les quelques temps.

Le clown est là.
Célébration de l'être par le détour de la dérision.

Il y a une profondeur du clown. Le clown n'est pas le pitre, il est là.
Il me révèle à moi-même. Il me calme.
Mon clown m'apaise,
mon clown me libère
je me lâche.
Mon clown est mon ami, il est moi, il est mon exutoire.
Il n'y a plus le pétrin, il n'y a plus les kilos et les kilos de farine, il n'y a plus à courir au four, à laminer ses pâtons, il n'y a plus les démissions, les nouvelles boîtes, les tracas.

Juste une dizaine de clowns qui s'amusent. Qui rient.
La bonne poilade.
Jeudi soir, minuit, je dors. Peu. le réveil est matinal.
Je retourne faire mon pain, et sur mon nez de Marie-Christine, il reste un peu de rouge, probablement.

Trois minutes de nostalgie

On a tous des chansons qui nous parlent plus que d'autres, qui nous touchent
ça fait rire, ça fait pleurer

il y a les chansons qui rappellent des souvenirs; qui font resurgir de certaines profondeurs oublier des images, des images, des images
des images si colorées qu'on en croirait presque qu'elles ne sont pas que des images
elles sont la réalité, l'autre réalité. Celle d'avant, celle d'à côté. Virtuelle ? Réelle ? On ne sait pas, mais c'est là. Puissant, violent, enivrant.

Je parle de Rockcollection de Voulzy.
A peine je l'entends, je revois l'été au Liban.
Je revois Alex et sa guitare sur les pelouses de Rimal. Avec pleins de jeunes tout autour à admirer. Je revois la chambre où on dormait à Beyrouth et où il grattait sur sa guitare,

http://www.deezer.com/listen-989000

c'est drôle
j'ai vraiment l'impression d'y être

et là je vois tout ce qui s'est passé depuis. Et j'ai le vertige
alors je ferme les yeux, je passe à la chanson suivante
et Polnareff vient m'apaiser

lundi 2 novembre 2009

Sweetdream

Un jour je serai une super boulangère.
C'est mon rêve à moi.