Lorsque certaines mélodies résonnent et me font virevolter, j’ai le sentiment enfoui que la liberté a ce parfum sauvage qui seul peut orienter ma vie.
Ce parfum qui m’a déjà transpercée jusqu’à en pleurer. Oui, j’ai pleuré du désir de vivre, j’ai pleuré du désir de désirer, du désir d’être libre. Et depuis quelques mois je nais à cette liberté. Du moins je le ressens. J’ai pris ma valise, et je suis partie sur les chemins de traverse. Ceux qui nécessitent un éclaireur et que pourtant j’ai choisi d’emprunter avec pour seule lumière ma petite bougie. Ces chemins broussailleux, épineux. Ces chemins qui parfois aboutissent à une verdoyante crête d’où je vois se détacher des pics altiers. Majesté chatoyante. Solitaire liberté.
Je voudrais tant réussir à percer le brouillard mystérieux qui embrume cette route.
Mais … mais où vais-je… ?
J’ai tant crié pour montrer qu’il y avait autre chose en moi. Le courage. Le courage de faire ce que mon cœur souhaitait, hors mes murs, hors les conventions, hors le milieu.
Oui mais pas hors la loi.
Alors oui, elle est à ma portée, elle sera à ma portée. Je la cueille.
Ma liberté.
Oui mais pas hors la loi.
Alors oui, elle est à ma portée, elle sera à ma portée. Je la cueille.
Ma liberté.